Archikubik présent dans le livre La Méditerranée encore à venir. Apprendre de l’eau

Carmen Santana, cofondatrice d’Archikubik, a été invitée à réfléchir sur la Méditerranée dans le livre «La Méditerranée encore à venir. Apprendre de l’eau» dirigé par l’architecte et écrivain Alfonso Femia, atelier Femia.

«La Méditerranée encore à venir» est une réflexion collective et interdisciplinaire sur la coexistence de différentes régions méditerranéennes, dont la réalité va bien au-delà des fictions véhiculées par la mythologie et l’industrie touristique.

Ce livre est un hommage à cette (ces) Méditerranée(s) invisible(s), forgeant une communauté qui se reconnaît dans les manières d’être, de penser et d’habiter le territoire. La philosophie de l’architecte Alfonso Femia, rejointe par les voix de Marc Barani et de Carmen Santana, est ici engagée, tournée vers l’avenir, à la recherche des forces en présence, ignorées ou oubliées, pour l’usage de ces lieux et le développement futur de ce territoire.

Après son travail sur l’eau, Alfonso Femia dirige depuis 2019 la Biennale internationale d’architecture de Pise en développant des projets tels que Tempodacqua, la recherche Mediterranei invisibili ou ce même livre «La Méditerranée encore à venir. Apprendre de l’eau» comme un nouveau chapitre culturel sur la dimension méditerranéenne.

La reflexion se déploie dans plusieurs directions – territoriale, projectuelle, architecturale et paysagère – dans les dialogues avec Paul Ardenne, historien de l’architecture, et Jean-Philippe Hugron, journaliste, qui à son tour fait un contrepoint avec les voix de Carmen Santana (dont l’essai s’intitule L’indicble Méditerraée) et Marc Barani, architectes des côtes espagnoles et françaises respectivement.

Dans l’essai L’indicible Méditerranée, Carmen Santana repense la Méditerranée qu’elle habite. Dans sa réflexion, elle met en avant le travail que joue Archikubik dans chaque projet d’urbanisme à travers sa manière de repenser le paysage et les espaces publics. Au fil de la narration se dévoile sa vision d’un «urbanisme humaniste» qui ne peut s’émanciper des références méditerranéennes : «Les rues […] sont unifiées tant pour l’architecture que pour les habitants de la ville», […] À ses yeux, l’espace public est, en Espagne, source de «coexistence» et de «solidarité». En d’autres termes, les différentes architectures s’assimilent facilement à un ensemble cohérent dans la mesure où les habitants y trouvent les moyens d’une existence collective heureuse».

La méditerranée encore à venir a été édité par les Archives d’architecture moderne et peut être acheté sur la boutique en ligne “d’un livre à l’autre”.

    

 

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