«La France, terre d’asile ?» Archikubik dans le nº 412 de L’Architecture d’Aujourd’hui

Voici une des réflexions de Carmen Santana par rapport au travail des équipes d’architectes étrangers en France dans l’article publié dans le numéro 412 de L’Architecture d’Aujourd’hui.

« On peut toujours se révolter, on ne peut que le constater, l’argent public se fait rare ; je trouve intéressant, dans ces conditions, que la Ville de Paris cherche à encadrer les programmes, à préserver des espaces publics. Cela peut pousser les projets privés à la hauteur des grands projets publics et amener leurs maîtres d’ouvrage à considérer davantage les architectes. » Pour Carmen Santana, grâce à ce nouveau type de commande, rien ne se fera plus jamais comme avant. « Dans ce cas précis, on est allé très loin, peut-être trop, dans la mixité et le mélange des genres, mais c’est ce que nous prônons depuis des années. Une ville plus sensible et mieux partagée, c’est une voie à suivre. Dans chaque projet, il faut tenter de pousser des idées nouvelles, une par projet, cela finit par avoir du sens, et de nombreux élus français sont assez ouverts. » Critiques, mais peut-être plus enthousiastes que leurs pairs français, les architectes étrangers apprécient les exceptions françaises, vues de l’intérieur comme des contraintes et de l’extérieur, comme des défis.

Dans l’image, le Parking Reversible Saint Roch construit par Archikubik à Montpellier.